Crom' Exquis restaurant 22 rue d'astorg 75008 PARIS

Crom’Exquis

Crom’Exquis a repris son ouvrage depuis l’été 2017, après avoir connu un incendie début 2017 qui l’a contraint à plusieurs mois de travaux.

Pierre MENEAU, chef du lieu, dresse chaque jour de la semaine une cuisine bistronomique classique quoique souvent bien repensée.

C’est le grand Marc MENEAU, son père, chef emblématique de feu l’Espérance (restaurant qui devrait renaître prochainement..en 2018 sous l’égide du groupe Hôtel & Food Disrpt Partners fondé par Guillaume MULTRIER et Alain DUCASSE ) et du bistrot Gainsbourg à saint père sous vezelay (où j’aimais jadis le midi, donner mon âme à Line au son de la si belle Bourgogne) qui a guidé mes pas depuis plus d’un an maintenant vers cette adresse à la décoration soignée et à la simplicité d’affaires du quartier.

Ce midi lors de ce déjeuner à faire et à défaire les discours de tables, nous décidâmes de changer nos habitudes, et de bien se faire épauler en choisissant à la carte l’agneau à partager, plutôt que le menu.

Juste avant un duo de cromesquis en hommage à Marc MENEAU.Mais un duo qui malgré son jus au long court tourne court dans l’estomac au vu de ces 10 heureux qu’il convient de mettre sur la table.

Le repas sera comme toujours ici, avant et après le coupe feu, un déjeuner agréable mais sans cette majesté qui fait de la simplicité d’un déjeuner si réussi, un moment où le temps se colle à l’assiette pour faire décoller notre joie d’y être et donner du sourire à nos e mails diamants de l’après midi.Et quand le jus s’en mêle…

Service correct.Acoustique saine et éclairage parfait.

Cromesquis foie gras de canard, porto, truffe

C’est forcement bon mais pour 10 heureux, on reste un peu sur sa faim..

Epaule d’Agneau de lait des pyrénées, purée soubise, pommes grenailles, piment d’espelette

2 assiettes qui donnent le ton de l’agneau ce midi dont une laissant sourire la souris d’agneau.Dans la 1 ère assiette la viande se veut bien cuite, bien mise, et oui l’assiette a un joli minois avec ses oignons comme des boucles d’oreilles peignant le propos gourmand, mais le jus a ce goût un peu trop cuivré, de celui qui naquit d’un jeu de cuisson par trop marqué semble t’il par un coup de soleil en cuisine et ca use le plat qui semble manquer de bon jus. Dans la 2 eme assiette, la souris d’agneau est présentée en salade mais manque véritablement de finesse en bouche.Sans manquer de mâche et d’assaisonnement, elle s’avère cependant quelque peu délicate et dure à déguster..