FFF I SCREAM

FFF I SCREAM

 

« Danser pour exister

Danser pour résister

Réinventer demain, redevenir humain ».

Ces paroles sont issues du fantastique 5 ème titre de l’album co-écrit avec Benjamin Biolay : « On Devient FFFOU », un titre où les cuivres sont d’or et font revivre la fièvre qui avait habitée magistralement tout le 2 ème album de FFF Free For Fever .

23 ans après l’album Vierge, quelques 6 années après « Monkey » single que l’on chantait sous la douche en plein pousse ta mousse, la Fédération Française de Fonck sort I Scream qui est à la fois un cri de l’aurore et un cri dans la nuit où les corps font trompette dans un bain de minuit.

Le plus grand groupe de rock français en live, que j’ai vu autant de fois sur scène que je croise ma gardienne d’immeuble, nous offre un album exceptionnel, fédérateur aussi groovy que le Funk de Betty Davis, aussi fou que le P-Funk Allstars, aussi dansant que la galaxie de George Clinton.

Les 4 fantastiques : Marco Prince au chant, Yarol Poupaud à la guitare, Nicolas Baby (Niktus) à la basse et Krishoo Monthieux à la batterie et aux percussions ont eu tant de plaisir à faire des space jams ensemble que cela se ressent partout sur cette divine galette musicale. Le prolifique Victor  Mechanick a apporté également sa parfaite palette musicale.

Sur « Les Magazines » la plume gainsbourienne de l’immense Marco Prince, son phrasé collant parfaitement au riff de Yarol, fait mouche sur les montures de cette formidable cavalcade de cowboys surfant sur les grandes envolées lyriques d’Ennio Morricone.

Produit par Dimitri Tikovoi, enregistré notamment aux mythiques studios ICP à Bruxelles, chaque titre du disque reste ancré si durablement dans votre Adn tant la formule prend. Chaque morceau est passé par le filtre d’amour du piano voix ou guitare voix pour ensuite reprendre le love train à destination du game tous ensemble.

L’album est joueur : une face A FFFrench Side et une face B FFFace Anglaise sur vinyle, avec un titre bonus « Smile » qui donne la pêche même si on préfère les légumes verts, et sur CD une tracklist différente et un titre différent « Won’tYou ??? ». Et derrière certains titres, il y a des surprises, des murmures, des chants, des rires, de la joie, des petits trésors. Cela doit nous rappeler que le support physique loin d’avoir épuisé une époque est toujours capable de brouiller les pistes et de continuer à faire danser ou rêver les auditeurs jusqu’au bout de la nuit.

L’album est touché par la grâce : le très jouissif « All Right » aux chœurs éternels, la très belle ballade aquatique « Must Let You Go » comme un messager céleste issu des sessions de Echoes de Pink Floyd, le feu sacré de « I’m There », le tube « Je Pars » imparable titre évoquant Led Zeppelin, le très addictif disco funk « Death On The Dancefffloor » aux merveilleux arrangements de cordes qui rappellent le brio de Jean Claude Vannier, le refrain stratosphérique de « Tout Ce Qu’on Fffait », le très Foo Fighters « Won’t You ??? », et le festif « Love Train » qui n’en finit pas d’éclairer la route..

L’album est sorti le 24 novembre 2023 et il continue en ce 5 janvier 2024 de tourner à fond sur toutes mes platines.

Grâce à ce disque, cette année sera douce comme une belle frimousse branchée en bluetooth qui attend que le ciel la touche pour devenir pamplemousse et dégorger son plaisir pour tous.

Grace à FFF, cette année sera pleine de réussites mêlées, il n’y aura pas de pas de côté mais une danse de la liberté, la liberté de chérir ceux qui sont comme eux des chevaliers de la dignité, la liberté d’aller vers toujours plus de vérité.

Mon poster géant du groupe trône toujours dans mon salon et cela n’est pas prêt de s’arrêter.

On touche du doigt l’Olympe, tous à l’Olympia !

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