MARK LANEGAN BAND au Café de la Danse

 

MARK LANEGAN BAND au Café de la Danse

C’est assez fou quand on y pense…

Mark LANEGAN ce géant du Rock, cet homme qui m’accompagne depuis si longtemps avec sa voix si stratosphérique, si puissante, si vibrante, l’une des très rares avec celles du roi Lézard, de Iggy, de Eddie, de Michael, de Jeff, de Joshua à me mettre les poils..Je vais le découvrir enfin ce soir après plus de 17 années d’attente comme un Man in Black immaculé revenu des errances d’une gargouille surplombant les autels de la noirceur.

C’est dans cette petite salle de 499 âmes, le café de la Danse, salle que j’apprécie beaucoup, trop petite pour la grandeur de l’Homme mais si chaude pour cette communion des sens, cette messe gothique et si charismatique, que le chaud aura lieu.

Lorsque j’ai découvert l’homme ce le fut avec In The Fade sur Rated R des Queens of the Stone Age mais surtout avec son Album Bubblegum et ce fut une claque monumentale tant ce que j’attendais depuis si longtemps semblait naître ici avec cette voix rauque inimitable aux extraordinaires variations en clair obscur, ces textes de génie comme autant d’incantations, je prenais un plaisir immense qui n’allait jamais cesser par la suite.

Field Songs, I’ll take Care of you, Blues Funeral, Imitations, les Démos de Houston et le dernier né Gargoyle si attendu, furent une jouissance sans borne tant dans ma chevrolet de cœur, sur ma chaîne Hi à fond les ballons de rouge, au casque Bose, dans ma tête, au lit..

Sa musique pique mon cœur comme personne et me permet de traverser les couloirs du temps de manière réaliste et artistique.

« Mark Lanegan i would like to Tatoo your Name in my veins!! »

J’ai tout écouté, tout respiré sur lui de ses collaborations avec Isobel Campbell, Gérard Manset, Jeffrey Lee Pierce, Martina, Moby,Gutter Twins, Melissa, Joshua, les Queens of the stone age et son lullaby hanté,Kurt, Mad Season, Desert Sessions,Masters of reality, les Screaming Trees…Mais je ne l’avais toujours pas vu en concert..

Le grand homme n’a eu de cesse que de chercher à évoluer passant d’un grunge passionné au folk pastoral, en passant par l’electro pour revenir au rock du loup.

Avant le début du concert, dans ma cabeza, je me vois lever ma coupe de champagne imaginaire et porter un toast avec ce « Nothing Much to Mention » qui trône dans ma tête comme une symphonie de la vie avec ses hauts et ses bas.

La réalité reprend le pas et c’est après quelques pintes de 1664 que j’élève finalement mon esprit houblon pour accueillir Mark..

Premières parties assez informes, apocalyptiques avec quelques maladroites imitations par Joe Cardamone de Marilyn Manson et d’un phrasé rock and rap mal repris au Grand Zach de la Rocha.Et ce malgré un  bloody movie à la résonance spectrale.

Vers 21h trébuchantes, Mark débarque avec une jambe qui lui fait mal mais avec des Verres Fumés prêts à donner une so foggy Night.

Ouverture avec un Death’s Head Tatoo..Martial ..Warren Ellis des Bad Seeds en tournée avec le si grand Nick CAVE et présent dans le public à mes côtés ce soir là apprécie le show.

Des l’ouverture, les ingés lumière se plantent et obligent Mark à vociférer ..Son « Turn off the Fucking lights motherfucker » résonne encore à travers les murs de mes enceintes acoustiques..On retrouvera cette réaction, ce regard lumière sur un Beehive long de circonstance..l’ingé lumière devait se cacher derrière son être après tout cela.

Un concert sombre, baigné d’une lumière non désirée par trop d’appui sur un bouton pressoir.Les morceaux s’enchainent comme autant de perles, un guitariste concerné, affable et virtuose, un batteur optimiste,un clavier au top, un bassiste dans la vague, une choré minimaliste et statique mais si bandante..Une très belle soirée à rencontrer The Wolf.

Sa femme présente sur scène aura donné du tattoo you sur quelques perles du set : dont un deepest shade profond et appuyé d’un long baiser de fin de morceau au cœur et une fin de prestation avec un bombed si émouvant avec cette guitare faisant autant de vibresauts qu’un amoureux transi en plein LA.

Mark LANEGAN Band

Emperor envoit du bois de être, Nocturne nous fait connaître le bonheur du sombre, Harborview Hospital électronise notre subconscient, et One way street dans un duo cristallin avec la gratte qui nous donne le poil nous fait perler de cette fine pluie faite homme.

18 titres, 1h30 de saisissement et puis s’en va ..

Pour revenir pour une rencontre one and one pour une importante dédicace et des regards ne trahissant pas le bonheur d’être tous les 2 là ce soir entre …WOLVES.

Et dire que ce soir, ce Samedi 25 Novembre 2017, c’était son birthday!!Dans la salle, nous avons été quelques cuirs à lui fêter mais le Grand Homme avait plus envie de nous souffler la vie que ses bougies.

Mark LANEGAN et son Band ont éclairé notre nuit parisienne avec un sens du beau inégalé..et ce ne sont pas ces lumières artificielles qui ont éclairé la perf mais cette perfusion à long terme de ce ci grand Talent et compositeur qui dans mes veines sonnent l’Adn Du Wolf Mark LANEGAN.

Mark LANEGAN with Love And Wolf.

 

 

CAFE DE LA DANSE

5 passage Louis Philippe

75011 PARIS

Centrer

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