Simonetta Restaurant 32 quai de la Marne 75019 PARIS

Simonetta

Le long du canal de l’Ourcq se niche une adresse bien sourcée en produits transalpins qui amène au lèche assiette plus qu’au lèche vitrine.En cette trattoria napolitaine bien campée au beau milieu d’une végétation sauvage et sensible, les pizzas slament au milieu d’un parterre d’affamés, de rockeurs, de noceurs, de sourires, de baigneurs, de pêcheurs…Tous sont venus s’en taper une bonne tranche, s’en mettre plein la lampe, surfer sur une bonne planche de prosciutto burrata speak mortadelle et autres plaisirs qui fondent sous la langue.

Aurélien GAUTIER et Aleksandra STOJANOVIC sont les heureux propriétaires du lieu où trône un joli four napolitain en pierres volcaniques et en briques qui frise les 500 degrés de plaisir.

A la carte : Jolis antipasti: mozza de la région Campana, burrata des Pouilles au coeur crémeux de starcciatella, prosciutto san daniele du Frioul en Vénétie, Mortadelle aux pistaches de Bologne, et belles salades: carpaccio bresaola carciofi artichauts poivrades parmesan roquette émulsion citron, bella giulia roquette burratina jambon san daniele orange parmesan vinaigre balsamique.Beaux choix de délicieuses pizzas rosse/Bianche ou Speciali, entre la margherita, la diavola, la calzone napolitano, la burrata forte et la tartufo..6 plats de pâtes enfin pour tricoter son soulas torsadé.

Cadre signé de Christopher MATIGNON architecte d’intérieur et de Emma ROUX décoratrice.Banquettes vintage et joli miroir XXL en plafond dessinant les flammes des yeux des affamés.

Acoustique rappelant Naples et ses vibrations rock n’roll.

Service à la cool de source.

Jolie carte des vins et des cocktails.

En quittant cette belle adresse, bien repu, l’enseignement du plaisir jouant du saxo, la marche reprend le long du canal, des lumières de la ville, du bateau théâtre, des pêcheurs du soir qui pêchent des canettes, des vélos qui rebondissent sur le macadam, des mains dans les mains qui font chabada chabada bada… « Respirer Paris, conserve l’âme » nous susurre Victor Hugo.