YAROL Yarol

YAROL Yarol

La claque musicale.Très bel Album sorti le 1 er février 2019.Superbe Pochette de Jean-Baptiste MONDINO.

Attendu depuis des Santiags, Yarol POUPAUD sort enfin son premier album « solo » en tant que Frontman, qui se veut être en réalité, un album fait en famille avec notamment Melvil POUPAUD et Cesar POUPAUD, un album de potes extrêmement réussi, riche, bouillonnant, sexy et habité par des choeurs qui habillent magnifiquement l’album comme Serge GAINSBOURG avait su le faire avec son « Love on the beat ». Ce disque monde tourne en boucle sur ma blonde platine et fait rocker jusqu’aux Amériques, appelant à une magnifique tournée.

On débute les hostilités avec « Sale » :écrit par Benjamin BIOLAY. Jupiter BOKONDJI allume la mèche de ce superbe morceau afrorock, un titre en français dans le texte parfaitement addictif et sexuellement explicite entre les bouches à pipes et les têtes à claques, qui prône le lâcher prise, l’impureté de toute posture.« Caroline » se veut être une magnifique déclaration d’amour en version funk fauve avec un solo étourdissant et des choeurs assurant une concluante jouissance.« I wanna boogie with you » et son rock éléctro vrombissant, bpm au top, claviers disco, solo pyrotechnique, cela me rappelle entre 2 suées mes shots de malambar au Lautrec et mes rencontres nocturnes avec le baz, dans une version nettement plus night clubbing que la première griffe de ce morceau jusqu’alors miaulé avec les BLACK MINOU.« What am i supposed to do » et ses percussions au dehors, morceau trippant, solo de piano kiffant, disco aux chœurs fascinants.« Girls » :écrit par CORINE, 2 ème et dernier titre chanté en français, sorte de twist again in paris sous pluie d’acide, rappelant le boys and girls de PRINCE dans sa volonté de faire danser les serviettes à la sortie des bureaux.« No Filter »: Yarol convoque ici au son de sa voix Lemmy KILMISTER de MOTORHEAD pour un titre très puissant juste baigné dans un filtre électro et au refrain ravageur.« Trouble on the wire »: ballade au coin du feu sur cette plage 7 faisant déjà office de classique tant la voix de Yarol s’y révèle très touchante et superbe, un titre Claptonien au refrain, Zeppelinien sur la fin.

« Bad Habit »: ovniesque rock couché sur une boule à facettes, morceau à tiroirs, nouvelle version d’une création issue des sessions BLACK MINOU où l’on y découvre un pont musical aventurier à souhait.« The end of the world »: sublime ballade suscitant de captivantes émotions qui donneraient des poils aux déplumés, solo infini appelant la nuit à se rallonger afin qu’elle ne connaisse pas de fin.Avec ce titre Yarol a trouvé son Steel rain  de Chris Cornell, son œuvre phare qui rappelle la nuit pour qu’elle ne cesse de s’éveiller en nous.« Voodoo love »: titre repris des sessions avec BLACK MINOU dans une version plus hypnotique, plus voyageuse, qui se décline en air de rumba sous des arpèges flamenco, cuba n’est alors plus à 10 h d’avion mais à nos côtés, à côté du voodoo child de HENDRIX.« Runaway »: sorte d’union improbable mais désirée entre SCRATCH MASSIVE et les STOOGES, punk ébouriffant qui fait tourner en hélices tout parfait brushing ou toute mouvance perruquée.« Black cat bone »: très bluesy, plaisir allongé comme un cigare bien roulé fumé au soleil d’un verre de mezcal à l’abri d’un cactus dans le parc national de Joshua Tree.« Wrong way to win »: riff lourd et perforant,  choeurs surpuissants, magistral solo pour une large victoire de la 6 cordes.« Something’s gonna happen »: on clôt le disque sur cette très belle ballade, une love affair qui se termine à l’harmonica.

Depuis MUD, depuis ses magnifiques concerts avec FFF, depuis BLACK MINOU à la cave du Lautrec ou à la Boule noire où mes t shirts épongeaient la fièvre rock de ses passages Princiens ou Hendrixiens, en passant par le Bus où je prenais mon ticket pour le chaud, depuis ses tournées et albums avec Johnny HALLYDAY, j’attendais cet opus d’un amoureux du live comme on attend que le très bon son nous monte à la tête tel une ivresse à la cool sans alcool.Je retrouve sur cet album ce que j’ai pu ressentir sur scène avec Yarol et ses potes, et je découvre aussi le très large et très bel univers de l’homme derrière le perfecto, et sous le capot de la chevro.

A noter que l’album se décline en un très beau double vinyle noir et blanc, et en CD, où l’on y découvre, sous la galette, dans sa boite, un hommage appuyé aux BLACK MINOU.

La face B du Single Girls comprend un inédit « Go to Hell »qui envoie du pâté.

Allez tous à vos enceintes, à vos écouteurs, à vos médiators, à vos dancefloors, ça va boogie for you !!!

 

YAROL Yarol

 

 

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