Symbiose

SYMBIOSE

Mes bacchantes étaient bien posées dans ce train train en rame de queue qui nous emmenait dans la merveilleuse ville de Bordeaux lorsque tiraillé par une soif salvatrice, je dus me résoudre à faire danser les belles bacchantes au rythme des plaisirs élastiques d’un enlèvement de masque bleu miroir verts pâturages.

La belle soif ne fut pas rassasiée et il fallut la contenter encore à l’arrivée du fidèle destrier.

Un beau tram par ci, une jolie trame par là,

Une 1664 par ci, un brillant hôtel de sèze par là.

Le nuit s’était déjà installée sans crier aux loups que déjà ma moustache était aux abois : elle avait hâte d’égosiller sa soif de raisins sous les toits, sous la pluie qui mouille jusqu’à son entre-soi.

Chez Symbiose, restaurant et bar à cocktails, le soleil pointe sur le magique quai Louis 18 qui semble nous faire plonger, de loin, en habit de lumière, dans la Garonne, à deux pas des pas perdus du Miroir d’eau et de la place de la Bourse.

Une table bancale fut dressée sans miettes de palabres à 2 encablures du bar fraîchement pourvu.

La nuit était en symbiose avec le goudron de la clope qui se consumait alors ici et là en mode station service.

Il pleuvait dans nos verres de ces flacons enivrants que l’on vous délivre sans en noter le prix, sans en noter la provenance, sans même y penser.. Bienheureux qu’ils étaient, on le faisait pour eux et la carafe disparue pour un temps réapparaissait comme par magie.

Tout bonnement, le service était aux abonnés absents, en dérangement constant mais avec un sourire constant .Ici on ne connaissait pas le service militaire mais le service qui milite pour le grand air: une pause clopes, une pause cocktails sans se mettre la pression quitte à se prendre des vestons.

Les assiettes chez Symbiose sont bonnes, voir très excitantes : au son rêvé de « zitti e buoni » de Maneskin on se mange les lèvres cacaotées sans penser aux peurs, à ces mélanges coro nana / masque à rats, et l’on s’échange notre bonne odeur liquide d’une bouche à une autre afin de varier les plaisirs et de s’éloigner du choix entre la réa et le peura et l’on s’enfile avec des doigts gantés de gel hydroalcoolique, un délicieux hoummous avec 2 m (pour dire merci) à l’huile de cacahuètes grillées épices tandorii qui fondent dans le gosier en manque de jute et un mini pain pita en mode maxi voyage, une aubergine laquée au miso yaourt fumé gomasio et roquette qui nous enseigne qu’il n’y a bien qu’une seule roquette qui vaille en temps de paix, un cromesquis de tapioca et cheddar/ salade de chou rouge/ coulis de pack-choy et curry vert à manger le doigt de géant vert, un superbe carpaccio de poulpe vinaigrette aux framboises/framboises confites à la liqueur St Germain et avocats à la si belle musicalité en bouche, un suprême de volaille en Panko/condiment mangue rôtie/ salade thaï au curry fumé parfait pour les non fumeurs, un Fontainebleau aux herbes du jardin, fruits de saison et crumble aux amandes comme une correspondance d’Hugo, une tarte chocolat whisky caramel beurre salé/ chantilly maison où l’on comprend toutes les passions qui naissent d’une telle fève dont nous sortons tous pour une histoire de goût, rois et reines.

On joue ici son corps à la roulette moi ta langue : on partage tout, au toucher.Ici, pas besoin de couverts, on se découvre sans être pour autant à découvert.

Les robes se lâchent, les futals explosent le zip du haut.

Au son de « ladyfingers  » de Herb Alperts, on fond sur la nuit qui ne nous rase jamais.

Une excellente quille pour devenir Luke Strikewalker.

L’on se rapproche, l’on est prêt pour une première ballade nocturne entre les œuvres sculptées de Philippe Geluck, les lasers des photographes, les trottinettes pour 4, les jets de bouteilles sur la terre ferme..

La nuit pour repaire dans ce magnifique castel des cœurs, sans relâche, l’esprit du loup cherche des réponses cachées dans la ville si claire qui s’endort à petits pas.

Dieu que Bordeaux est si belle, de jour comme de nuit et que ses belles fontaines entreprennent déjà de faire monter la sève qui est en moi.

 

 

 Cromesquis de tapioca et cheddar/ salade de chou rouge/ coulis de pack-choy et curry vert 

 

 Suprême de volaille en Panko/condiment mangue rôtie/ salade thaï au curry fumé 

 

 

Hoummous à l’huile de cacahuètes grillées épices tandorii / pain pita 

 

Aubergine laquée au miso yaourt fumé gomasio et roquette 

 

Langhe Nebbiolo Rivetto 2018 

 

 Carpaccio de poulpe vinaigrette aux framboises/framboises confites à la liqueur St Germain et avocats 

 

 

Fontainebleau aux herbes du jardin, fruits de saison et crumble aux amandes 

Tarte chocolat whisky caramel beurre salé/ chantilly maison

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Symbiose, l’assiette qui rapproche »

SYMBIOSE  4 out of 5 stars (4 / 5)

4, quai des Chartrons

33000 BORDEAUX

Tel: 05 56 23 67 15

Site: symbiose-bordeaux.com

Horaires: Le midi du Lundi au Samedi de 12h00 à 13h45, Le soir du mardi au samedi de 17h30 à 22h30, Menu dégustation les mardi et mercredi de 19h45 à 22h00

Prix: Tapas: 8/16 euros , Desserts: 5 euros, Cocktails: 6/13 euros

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